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Le guide d'utilisation de l'environnement DMS.

Ce mini-guide à été créé afin de présenter de façon concise le système d'exploitation LINUX utilisé sur les TOUS les postes de travail disponibles au département. Ce document présente un nombre restreint de commmandes et d'instructions qui permettrons aux débutants comme aux initiés d'utiliser adéquatement les dits postes de travail.

Spécialement conçu pour les étudiants suivant des cours où l'apprentissage de LINUX est nécessaire, il est important de noter que ce petit guide n'a pas pour but la présentation de toutes les commandes Linux et du système d'exploitation, et encore moins d'en exposer la pleine puissance.

L'univers Linux devient de plus en plus populaire sur plusieurs types d'ordinateurs, comme les Sun, les PC, les Mac, etc. Plusieurs distributions de Linux existent, comme Mandrake, RedHat, Gentoo. Au département, nous utilisons la distribution FEDORA CORE 44.1,

Procédure de branchement.

Lors d'un branchement sur un ordinateur, à la page d'accueil, l'usager devra donner son nom d'usager (login) en bas au centre. Ensuite, il devra donner son mot de passe (password). À la première session, l'usager devrait changer son mot de passe à l'aide de la commande passwd. Pour plus de détails sur la commande passwd, consulter la section 4.5.3.

L'environnement graphique.

De plus en plus, les distributions de Linux offrent aux usagers un interface graphique convivial. Un interface très similaire à celui de Windows (un système d'exploitation de Microsoft) qui a fait ses preuves.

Le bureau.

La figure 4.5, illustre l'interface graphique imposé à tous les utilisateurs.

Figure 4.5: L'interface graphique
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\epsfig{figure=images/desktop.ps,width=0.99\textwidth}
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Nous remarquons que l'interface contient deux séries d'icônes. La première série, de haut en bas, dans le coin supérieur gauche, les icônes permettent:

Alors que la deuxième série d'icône, de gauche a droite, dans le coin inférieur gauche, les icônes permettent :

De plus, nous remarquons qu'à l'extrémité inférieure droite, il y a une icône intitulée CA. Cette icône indique le type de clavier en cours d'utilisation. CA indique un clavier français, alors que US indique un clavier anglais. Pour basculer d'un type à l'autre, il suffit de cliquer sur l'icône.

Notez que tous les logiciels dédiés à la recherche/enseignement comme matlab, mathematica, spss, sas, splus, maple, etc. s'exécutent à partir du terminal. Référez-vous à la section 4.5.4 pour plus de détails.

Maintenant, nous allons expliquer dans les moindres détails, la fonctionalité de chacune des icônes.


La corbeille.

La corbeille contient tous les documents supprimés à partir du gestionnaire de fichiers 4.2.3. Ainsi, si par erreur vous supprimez un document, ce dernier se retrouve dans la corbeille. Ouvrez tout simplement la corbeille et déplacez le fichier de la corbeille vers le gestionnaire de fichiers (un glisser-coller). Normalement, l'icône de la corbeille change lorsqu'elle contient quelque chose. La figure 4.6 illustre la corbeille lorsqu'elle est vide, alors que la figure 4.7 illustre une corbeille remplie. De temps en temps, VOUS devez videz la corbeille. Ceci se réalise en cliquant sur l'icône de la corbeille AVEC le bouton DROIT de la souris. Un menu s'affiche, choisissez "Empty Trash Bin" 4.8

Figure 4.6: L'icône de la corbeille vide
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\epsfig{figure=images/trashvide.ps,width=\trash}
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Figure 4.7: L'icône de la corbeille pleine
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\epsfig{figure=images/trashfull.ps,width=\trash}
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Figure 4.8: Vider la corbeille
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\epsfig{figure=images/trashempty.ps,width=\trashempty}
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Le gestionnaire de fichiers.

Le gestionnaire de fichiers permet à l'utilisateur de gérer son compte. La figure 4.9 illustre l'interface graphique.

Figure 4.9: Le gestionnaire de fichiers
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\epsfig{figure=images/konquerorhome.ps,width=\konqueror}
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À savoir, en cliquant sur le bouton droit de la souris sur un document ou un répertoire, un menu de choix s'affiche. Par exemple, si vous voulez compresser un répertoire au complet, en occurence celui intitulé Desktop, il suffit de cliquer sur le bouton droit de la souris sur l'icône intitulé Desktop, et de choisir "Compress->Compress As->Desktop.tar.gz". La figure 4.10 illustre l'action. Ceci vous crée un fichier compressé du répertoire ciblé. Pour décompresser le fichier, il suffit de cliquer sur le bouton droit de la souris sur le fichier compressé, et de choisir "Uncompress".

Figure 4.10: Compresser à partir du gestionnaire de fichiers
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\epsfig{figure=images/konquerorhomecompress.ps,width=\konqueror}
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À savoir également, pour créer un répertoire, il suffit de cliquer avec le bouton droit de la souris sur un espace blanc de la fenêtre, et de choisir "Create New->Folder". La figure 4.11 illustre l'action.

Figure 4.11: Créer un répertoire à partir du gestionnaire de fichiers
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\epsfig{figure=images/konquerorhomecreatefolder.ps,width=\konqueror}
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Prenez le temps de l'explorer, et surtout N'OUBLIEZ PAS que le glisser-coller permet de déplacer un document d'un répertoire à un autre. C'est-à-dire, de l'exemple 4.9, si nous voulons déplacer le fichier "erase.sh" dans le répertoire dms, il suffit de positionner le curseur sur le fichier erase.sh, de cliquer ET de maintenir le clic et de déplacer le curseur sur le répertoire dms puis de relâcher le clic.


Le gestionnaire des impressions.

Cette application vous permet d'annuler et de retirer vos impressions qui se trouvent dans le queue des documents à imprimer.

Mais, pourquoi vouloir annuler une impression???? Supposons que vous envoyez un mauvais document de 100 pages à l'imprimante. Supposons que l'imprimante est bloquée. Au lieu de gaspiller du papier, vous avez la possibilité d'annuler vos impressions. La section 4.7.2 détaille le tout.


Disquette,CDROM, Clef USB.

Nous allons présenter dans cette section la méthode à suivre pour gérer les médias tels une clef USB, une disquette et un CDROM. Une clef USB s'insère dans n'importe quels ports USB qui se trouve en avant du boitier dans le coin supérieur gauche. S.V.P. manipuler avec soin, une clef USB s'insère facilement si et seulement si elle est bien alignée. La disquette s'insère dans le lecteur à disquette, alors que le CDROM s'insère dans le lecteur CDROM.

La gestion des clefs USB doit être fait selon une méthode bien particulière. Ainsi, nous nous limitons uniquement à expliquer celle-ci. Il est facile d'adapter cette méthode pour les disquettes et les CDROM.

À noter, qu'il ne faut pas sauter aucune étape. Une fois la clef USB insérée, double-cliquez sur l'icône "Mémoire USB Flash" sur le bureau 4.12.

Figure 4.12: L'icône Mémoire USB Flash
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\epsfig{figure=images/usbicon.ps,width=\trash}
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Un message s'affiche vous expliquant la présente méthode 4.13. On clique sur le bouton "Okay" qui se trouve dans le coin inférieur gauche. Ensuite, utilisez le glisser-coller dans l'application 4.14 pour copier/déplacer des documents de votre compte (partie gauche) à votre clef USB (partie droite) ou l'inverse. C'est-à-dire, de l'exemple 4.14, si nous voulons déplacer le fichier "erase.sh" de votre compte vers la clef USB, il suffit de positionner le curseur sur le fichier erase.sh, de cliquer ET de maintenir le clic et de déplacer le curseur dans la partie gauche de l'application puis de relâcher le clic.

Une fois la clef USB à jour, fermez l'application 4.14 en cliquant sur le bouton X dans le coin supérieur droit. NE retirer PAS votre clef USB tant et aussi longtemps on NE vous l'invite PAS. Un message s'affichera lorsque le moment sera venu 4.15.

Figure 4.13: USB méthode
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\epsfig{figure=images/usbmessageavant.ps,width=\konqueror}
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Figure 4.14: Gestion des clefs USB
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\epsfig{figure=images/krusaderusb.ps,width=\konqueror}
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Figure 4.15: USB fermeture
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\epsfig{figure=images/usbmessabgeapres.ps,width=\konqueror}
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Le menu démarrer.

La figure 4.16 montre en détail le menu démarrer. On y trouve une section intitulée "accessoires" qui contient divers utilitaires, comme la calculatrice, une section "games" qui contient divers jeux pour vous divertir et vous détendre dans les moments tendus. Attention aux sections "System Tools", "System Settings", "Preferences" qui sont réservées à l'usage exclusif des administrateurs du réseau. Tous les usagers se verront refuser l'accès aux applications de ces sections.

Figure 4.16: Le menu démarrer
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\epsfig{figure=images/menudemarrer.ps,width=\menudemarrer}
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Mozilla.

Mozilla est une application qui contient un fureteur 4.17 et un logiciel de messagerie. Étant donné le côté simple et convivial du fureteur, nous nous limitons uniquement à explication du logiciel de messagerie à la section 4.8.1

Figure 4.17: Mozilla
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\epsfig{figure=images/mozilla.ps,width=\konqueror}
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kile

Grosso modo, Kile offre à l'usager un interface graphique très complet de traitement TeX/LaTeX. Ce dernier intègre des raccourcis vers les commandes système (latex, xdvi, dvi2pdf, etc.) en plus d'offrir à l'usager la possibilité d'ajouter la syntaxe de quelques fonctions de latex (gras, centrer, italique, etc.) et de symboles mathématiques (alpha, gamma, sum, intégrale, etc.). Pour vous donner un exemple de la convivialité de Kile, le présent document a été rédigé à partir de ce logiciel en un tour de main.

Figure 4.18: Kile
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\epsfig{figure=images/kile.ps,width=\kile}
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La prochaine image 4.19 vous indique quelques raccourcis graphiques. Les raccourcis les plus importants sont: latex, xdvi, dvips et gv.

Figure 4.19: Kile
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\epsfig{figure=images/kileexemple.ps,width=\kile}
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De plus, Kile intègre plusieurs assistants électroniques. Nous y retrouvons un assistant pour la création d'un nouveau document (menu File->New) 4.20, un assitant pour la création de tableau (menu Wizard->Array) 4.21.

Figure 4.20: Kile: assistant création de document
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\epsfig{figure=images/kilenewdoc.ps,width=\kile}
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Figure 4.21: Kile: assistant création de tableau
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\epsfig{figure=images/kilenewarray.ps,width=\kile}
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L'interface graphique ne répond plus.

N.B. Quel que soit le problème, on NE redémarre JAMAIS un ordinateur. Quand on est mal pris, on s'adresse toujours au coadministrateur ou aux administrateurs.

De temps en temps, il se peut que l'interface graphique ne réponde plus. Deux possibilités vous sont offertes. La première, celle qui supprimera toutes les activités qui vous appartiennent, est de cliquer simultanément les touches CTRL-ALT-BACKSPACE. Ne confondez pas avec CTRL-ATL-DEL de Windows!!!! Un peu draconienne comme méthode, car elle supprime toutes les activités, mais elle fonctionne. La deuxième, consultez les coadministrateurs ou les administrateurs.


Comment se débrancher?

Très facile, dans le menu démarrer, choisissez "Logout".


Le terminal.

Il y a très longtemps, Unix (le "père" de Linux) ne fonctionnait qu'en mode commande ligne. Aucun interface graphique n'existait. Tout ce faisait dans une fenêtre qu'on appelait terminal. Cette particuliarité est toujours existante et fondamentale dans le monde Linux. Au département, nous utilisons le terminal TCSH au lieu du traditionnel "bash".

Pour utiliser le terminal, l'usager doit cliquer sur l'icône en forme de télévision en bas à la droite.

Avant de taper une nouvelle commande dans le terminal, l'usager devrait attendre que l'ordinateur indique son désir de recevoir une nouvelle commande par l'incitatif:

nom_de_l'ordinateur%

Syntaxe d'une commande.

Dans ce document les commandes Linux seront présentées en lettres minuscules. IMPORTANT, Linux différencie les minuscules des MASJUSCULES dans une commande. La très grande majorité des commandes doivent être écrites en minuscules. De plus, plusieurs commandes peuvent être écrites sur une même ligne pourvu qu'elles soient séparées par le point-virgule. Par exemple:

nom_de_l'ordinateur%COMMANDE1;COMMANDE2;COMMANDE3 [RETURN]

Interrompre ou suspendre une commande.

En tout temps, il est possible, d'arrêter (suspendre) une commande en utilisant la combinaison de touches CTRL-C (CTRL-Z).


Quelques commandes élémentaires.

Voici une liste de commandes élémentaires, question de vous mettre l'eau à la bouche avant la section 4.6 et la prochaine.


Exécuter les logiciels scientifiques à la recherche.

Nous avons vu au tableau 3.8 la liste des logiciels disponibles pour la recherche. Ces derniers sont exécutés via la ligne de commande. La prochaine liste associe la commande au logiciel.

Le présent document n'explique pas l'utilisation de ces logiciels. Cependant, au fils du temps, les coadministrateurs ont su rédiger quelques documents hébergés sur les pages web des laboratoires.

Autres commandes pour le terminal.

Pipelining (pipe, tube) et redirection.

Le pipelining (en français, certains disent: pipe ou tube) consiste à exécuter plusieurs commandes UNIX qui s'enchaîneront l'une à la suite de l'autre. Ainsi, l'output d'une commande deviendra l'input de la suivante. On utilise alors le caractère $ \vert$ .


Redirection
La redirection permet de changer les destinations originales de l' input et de l'output. On utilise alors les symboles suivants:

$ <$
désigne le fichier d'input (plutôt que le clavier);
$ >$
désigne le fichier d'output (plutôt que l'écran) en permettant de détruire l'ancien fichier;
$ >>$
désigne le fichier d'output mais ajoute les résultats au fichier (ne détruit pas l'ancien fichier).
Exemples:
  1. ls -al $ \vert$ more
    permet de lister les fichiers du répertoire avec une pause ( more) si la liste est très longue.
  2. head -100 texte1.f $ \vert$ grep cha
    retrace parmi les 100 premières lignes du fichier texte1.f la chaîne de caractères cha .
  3. man latex $ \vert$ lpr -Pdms5209
    permet d'envoyer à l'imprimante la documentation (produite par man) de la commande latex. (Note: sur le réseau DMS, cette opération vous coûte 0.05$ par page.)
  4. ls -al $ >$ liste_au_5sept
    dirigera plutôt l'output originalement listé à l'écran dans le fichier liste_au_5sept.
  5. math $ <$ prog1 $ >$ prog1.resul
    les instructions du programme pour le logiciel Mathematica sont dans le fichier prog1 et les résultats seront écrits dans le fichier prog1.resul .


La gestion de son compte via le terminal.

Le système de fichiers sous UNIX est basé sur la structure d'arborescence: les répertoires (directories) en sont les branches et les fichiers (files) en sont les feuilles. Chaque usager possède un répertoire personnel (home-directory) qui est une branche de cet arbre et qui porte le nom de l'usager (nom donné lors du branchement); lors du branchement, l'usager se trouve dans ce répertoire. Ce répertoire peut contenir des fichiers et d'autres répertoires (i.e des sous-répertoires). Par exemple, le contenu du répertoire de l'usager forget:

\begin{bundle}{\fbox{\textsf{forget}}}
\chunk{\textit{.cshrc}} \chunk{\textit{...
...unk{\textit{ saved-messages}}
\end{bundle}}
\chunk{\fbox{bin}}
\end{bundle}

Ainsi, le répertoire forget contient 2 fichiers et 2 sous-répertoires (Mail et bin). Le sous-répertoire Mail contient un fichier et un sous-répertoire (vide) inbox. Le sous-répertoire bin est lui aussi vide.

Tout ceci peut-être géré via le terminal. Il est possible de créer des répertoires et de déplacer/supprimer des fichiers. La prochaine section détaille les opérations de gestion du compte via le terminal.

Tous les répertoires des usagers se trouvent dans le répertoire /home. Par exemple, le répertoire forget est un sous-répertoire du répertoire /home.

On désigne par:

Par exemple le nom relatif du fichier .cshrc est .cshrc, tandis que son nom absolu est /home/forget/.cshrc.

Syntaxe à suivre pour nommer les fichiers et les répertoires.

Le nombre de caractères permis par UNIX est virtuellement illimité mais certaines commandes ne peuvent accepter qu'un nombre limité de caractères.

Noms de fichiers avec des caractères spéciaux.

On suggère d'utiliser les caractères spéciaux (ex.: le point, le souligné) pour reconnaître le genre de fichier.

Exemples : EX1.data, RESUL.OUT, com_UNIX.out, etc.

De plus, certaines commandes supposent souvent un suffixe.

Exemple: Le compilateur FORTRAN f77 suppose que le nom du fichier à compiler se termine par le suffixe .f et produit un fichier binaire se terminant par le suffixe .out .

De plus, nous pouvons utiliser les métacaractères; un caractère qui désigne un ou une suite de caractères.

Mentionnons:

Exemples:

Quelques commandes utiles avec les fichiers.

more nom_de_fichier
lire un fichier avec pause à chaque nouvel écran (fenêtre) de texte.
- en tapant la touche \fbox{\textit{espace blanc}} les lignes suivantes du fichier apparaîtront à l'écran.
- en tapant la touche \fbox{Return} une seule nouvelle ligne apparaîtra à l'écran.
cat nom_de_fichier
semblable à more mais aucune pause;
head -n nom_de_fichier
semblable à cat mais pour les n premières lignes du fichier; si absent, n vaut par défaut 10;
tail -n nom_de_fichier
semblable à cat mais pour les n dernières lignes du fichier; si absent, n vaut par défaut 10;
rm nom_de_fichier
détruire un fichier;
lpr nom_de_fichier ou lpr -P nom_de_l'imprimante 4.2 nom_de_fichier
imprimer un fichier à l'imprimante par défaut ou à l'imprimante désirée ;
lpq
ou lpq -Pnom_de_l'imprimante lister les travaux en attente d'impression sur l'imprimante par défaut ou sur l'imprimante mentionnée;
cancel numéro_de_la_tâche
ou cancel -P nom_de_l'imprimante détruire une tâche en attente d'impression; le numéro de tâche est celui mentionné par la commande lpq .
cp nom_de_fichier1 nom_de_fichier2
copier le fichier nom_de_fichier1 dans le fichier nom_de_fichier2.
- d'un même usager: cp ancien.tex nouveau.tex;
- d'un autre usager: cp ~forget/exemples/exemp.txt tp1.tex;
Note: pour copier un répertoire, il faut utiliser l'option -r:
cp -r ~chagnonm/dir1.dms rep.dms.nouveau
mv nom_de_fichier1 nom_de_fichier2
renommer le fichier
nom_de_fichier1 par nom_de_fichier2.
- dans le cas d'un autre sous-répertoire, l'action de renommer est en fait un changement de position du sous-répertoire dans l'arborescence;
ls
liste les fichiers du répertoire sauf ceux dont le nom débute par un point (.);
ls -a liste tous les fichiers;
ls -l liste et fournit en plus des informations supplémentaires (protection , taille, etc.);
ls -F liste et fournit en plus le type (répertoire, binaire, etc.) du fichier;

Remarques:
a) On peut utiliser plusieurs options à la fois (ex.: ls -aF ).
b) Il existe d'autres options, consulter les manuels de référence.

Quelques commandes utiles avec les répertoires.

mkdir nom_de_répertoire
créer un nouveau répertoire de nom
nom_de_répertoire ;
cd nom_de_répertoire
déplacer l'usager dans l'arborescence de fichiers jusqu'au répertoire nom_de_répertoire. Si la commande est entrée sans argument (nom_de_répertoire), l'usager est ramené à son répertoire personnel;
pwd
afficher toute la hiérarchie des répertoires où se situe l'usager;
rmdir nom_de_fichier
détruire le répertoire nom_de_fichier (il doit être vide).

Examinons une suite de commandes en supposant qu'au départ l'usager soit dans son répertoire principal:

  1. cd bin positionne l'usager dans le répertoire bin .
  2. cp ..$ /$ Mail$ /$ saved-messages messages copie saved-messages du répertoire Mail dans le répertoire bin sous le nom messages car les caractères ``..'' indiquent le niveau supérieur (précédant) dans la hiérarchie des répertoires.
  3. more Mail$ /$ saved-messages
    lit le fichier saved-messages du répertoire Mail.
  4. cd ..$ /$ .. ramène l'usager au répertoire $ /$ .
  5. cd ramène l'usager à son répertoire principal.
  6. cd ~forget ramène l'usager au répertoire principal de l'usager ayant comme login forget.

Protection des fichiers et des répertoires.

Chaque fichier est soumis à 2 types de protection:

Il y a 4 niveaux de protection:

Il y a (entre autres) 3 types d'accès:

Pour chaque fichier/répertoire, il y a donc 3 types d'accès pour chaque niveau. Un répertoire n'ayant aucune protection est présenté de la façon suivante:

$\displaystyle drwxrwxrwx$    

où la première lettre ``d'' signifie qu'il sagit d'un répertoire. Cette écriture est explicité dans le shéma suivant:

\begin{gather*}\begin{array}[ht]{ccccc}
 & u & g & o &\} a\\ 
 d&\overbrace{rwx}&\overbrace{rwx}&\overbrace{rwx}&
 \end{array}\end{gather*}    

Par défaut sur le réseau du DMS, un nouveau fichier créé par un usager aura les protections suivantes:

$\displaystyle -rw-r--r--$    

i.e. que l'usagers peut lire (r) et éditer le fichier (w) mais ne peut l'exécuter (l'abscence de la permission x est signalée par un trait $ -$ ). Les groupes et tous les autres usagers du réseau DMS ne peuvent que lire ce nouveau fichier. L'absence de la lettre ``d'' signifie simplement que cet item est un fichier.

Il est possible de connaître ces protections à l'aide de la commande ls -al. De plus, pour changer les accès (pour un niveau donné) à un fichier ou même a un répertoire, on utilise la commande chmod dont la syntaxe générale est:

chmod [ugoa][+-=][rwx] nom_de_fichier_ou_répertoire
Exemples:
  1. chmod a-wx fichier.tex
    enlève à tous les usagers la possibilité de modifier (écrire) et d'exécuter ce fichier.
  2. chmod o+rw gaffe.txt
    ajoute la permission aux autres usagers de lire et modifier ce fichier (ce n'est pas à conseiller!).
  3. chmod u=r Final
    ne permet à l'usager qu'une permission de lecture du fichier Final.
Remarques:
  1. La notion de protection s'applique tout autant à un fichier standard qu'à un répertoire ou un sous-répertoire.
  2. Il existe une autre syntaxe de chmod utilisant une valeur numérique des niveaux et des types. Par exemple
    chmod ug=rw toto
    est équivalent à
    chmod 660 toto
    On devrait consulter les manuels de référence pour plus d'informations.


Impression au DMS.

Dans cette section, nous allons présenter graphiquement, et via le terminal, les méthodes à suivre pour imprimer des documents ou annuler une impression.

Tout d'abord, une mise en garde, vous pouvez supprimer UNIQUEMENT les documents qui vous appartiennent. Si l'imprimante est bloqué par un document qui ne vous appartient pas, consultez votre coadministrateur.


Imprimer vos documents en utilisant le graphique.

Je vous rappelle que le tableau 3.7 énumère les différentes imprimantes disponibles ainsi que la clientèle visée. Imprimer sous Linux est aussi facile que sous Windows. Typiquement, chaque application graphique contient un menu intitulé fichier/file qui contient à son tour, un sous-menu imprimer/print. La figure 4.22 illustre une fenêtre typique d'impression.

Figure 4.22: Une fenêtre typique d'impression.
\begin{figure}
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\epsfig{figure=images/fenetreimpression.ps,width=\fenetreimpression}
\end{figure}

Assurez-vous que le nom de l'imprimante est celle désirée.

Toutefois, certaines applications, multi-plateformes, utilisent une fenêtre bien différente. C'est le cas, pour gv représentée par la figure 4.23.

Figure 4.23: La fenêtre d'impression de gv.
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\epsfig{figure=images/gvprint.ps,width=\fenetreimpression}
\end{figure}

Ce genre de fenêtre exige une commande Linux, en occurence, la commande lpr qui sera introduite à la section 4.7.3. Pour le moment, contentons-nous de la syntaxe suivante de lpr: lpr -Pnom_de_imprimante Ainsi, si vous voulez imprimer à l'imprimante labodms-d (recto-verso), la commande serait lpr -Plabodms-d. Dans le cas de la figure 4.23, le document serait imprimé à l'imprimante labomat.

Un autre exemple, similaire au précédent, est celui de acroread. La figure 4.24 illustre la fenêtre d'impression de acroread. Cet exemple montre clairement que le document serait imprimé à l'imprimante labomat

Figure 4.24: La fenêtre d'impression de acroread.
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\epsfig{figure=images/fenetreimpressionacroread.ps,width=\fenetreimpression}
\end{figure}

Un dernier exemple 4.25 est celui de mozilla, le fureteur utilisé au département

Figure 4.25: La fenêtre d'impression de mozilla.
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\epsfig{figure=images/fenetreimpressionmozilla.ps,width=\fenetreimpression}
\end{figure}


Annuler vos documents en impression en utilisant le graphique.

Il se peut que vous vouliez annuler un document pour diverses raisons, soit que le document envoyé à l'impression bloque l'imprimante ou soit que le document envoyé à l'imprimante n'est pas le bon. Si ceci vous arrive, DON'T PANIC!!!

Il existe deux moyens pour annuler vos impressions, graphiquement, ou via la ligne de commande (section 4.7.3). Ici, nous nous penchons sur le côté graphique de la chose.

Cliquez sur l'icône en forme d'imprimante (figure 4.26) sur le bureau. Ceci vous ouvre une fenêtre dans laquelle vous avez toutes les impressions en attentes au DMS. Cette fenêtre est représentée par la figure 4.27

Figure 4.26: Icône qui représente le gestionnaire d'impressions.
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\epsfig{figure=images/impressionicon.ps,width=\trash}
\end{figure}

Figure 4.27: Fenêtre pour gérer les impressions.
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\epsfig{figure=images/impressionhistorique.ps,width=\fenetreimpression}
\end{figure}

Sélectionnez l'impression à annuler dans la liste, et cliquez sur l'icône en forme de corbeille. Par exemple, de la figure 4.27, supposons que l'utilisateur "forget" désire annuler l'impression de son document. Dans un premier temps, l'usager doit cliquer sur la ligne représentant son impression; dans l'exemple, il s'agit de la deuxième ligne; ensuite, l'usager doit cliquer sur l'icône en forme de corbeille. La figure 4.28 illustre l'action.

Figure 4.28: Comment annuler les impressions graphiquement.
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\epsfig{figure=images/impressionhowto.ps,width=\fenetreimpression}
\end{figure}


Imprimer vos documents en utilisant le terminal.

Toute impression via le terminal se réalise à l'aide de la commande lpr. Cette dernière peut prendre plusieurs arguments (voir man lpr). Cependant, un seul argument nous intéresse, le -Pdestination, où destination est le nom d'une imprimante.

Ainsi, si vous voulez imprimer un document intitulé maitrise.ps à l'imprimante labodms-d, la commande serait:

lpr -Plabodms-d maitrise.ps

N.B., lpr n'imprime que les documents postscript (extension .ps ou .pdf). Si vous avez des images, ou des fichiers en mode texte, vous devez les imprimer à partir d'une application graphique, soit gimp pour les images, et advanced editor pour les document texte.

Script maison, imprime

Si vous avez un gros document postscript, il est possible de l'imprimer plusieurs pages par page. Un script maison, intitulé imprime s'occupe de cette tâche. Il imprime par défault deux pages par page. La syntaxe ressemble en tout point à celle de lpr. Reprenons l'exemple précédent. Si l'usager désire imprimer son document maitrise.ps à l'imprimante labodms-d, la commande serait:
imprime -Plabodms-d maitrise.ps

Annuler votre impression à partir du terminal.

Si l'imprimante n'imprime pas votre document, DON'T PANIC.

Si vous soupçonnez un problème, utilisez la commande lpq -Pdestination, qui vous donne l'état de l'imprimante nommée destination. Voici un exemple:

Index PRINTER NAME ID OWNER DOCUMENT SIZE STATE
Jobs #1 destination 17534 usager1 Acrov4DiWZ 3074k processing
Jobs #2 destination 17535 usager1 Acrov43FgF 1024k pending
Jobs #3 destination 17536 usager2 maitrise.ps 3056k pending
Jobs #4 destination 17537 usager3 Acrov22433 30k completed
Jobs #5 destination 17538 usager3 doctorat.ps 12345k completed

De cet exemple, il est clair que le document Acrov4DiWZ est en impression, et que les documents Acrov43FgF et maitrise.ps sont en queue.

Pour annuler une impression, il suffit d'utiliser la commande cancel ID. Ainsi, si vous voulez annuler le document maitrise.ps qui vous appartient, la commande doit être:

cancel 17536

N.B. Vous pouvez supprimer UNIQUEMENT les documents qui vous appartiennent. Si l'imprimante est bloquée par un document qui ne vous appartient pas, consultez votre coadministrateur.

Résumé

lpr nom_de_fichier ou lpr -P nom_de_l'imprimante 4.3 nom_de_fichier
pour imprimer un fichier à l'imprimante par défaut ou à l'imprimante désirée ;
lpq
ou lpq -Pnom_de_l'imprimante pour lister les travaux en attente d'impression sur l'imprimante par défaut ou sur l'imprimante mentionnée;
cancel numéro_de_la_tâche
ou cancel -P nom_de_l'imprimante pour détruire une tâche en attente d'impression; le numéro de tâche est celui mentionné par la commande lpq.

Comment lire son courriel au DMS.

Tout usager ayant un compte au DMS bénéfie d'un compte courriel (voir section 3.1). Cette section vous explique la méthode à suivre pour consulter vos courriels au département soit graphiquement (section 4.8.1), soit via le terminal (section 4.8.2).


Graphiquement.

Au département, nous utilisons Mozilla4.1, une application qui permet de naviguer sur Internet, et de consulter les courriels. Pour utiliser le logiciel de messagerie de Mozilla, il suffit de cliquer sur le menu Window et ensuite de sélectionner Mail & Newsgroups. Si c'est la première fois que vous utilisez le logiciel de messagerie de Mozilla, celui-ci vous affiche un assistant qui vous permet de configurer l'application. À la première étape, il vous demande si l'assistant doit créer un compte courriel ou de nouvelles. Assurez vous que Email account est sélectionné, comme l'indique la figure 4.29, et ensuite, cliquez sur le bouton intitulé Next

Figure 4.29: L'assistant de mozilla, étape 1.
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\epsfig{figure=images/mozilla1.ps,width=\fenetremozilla}
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Ensuite, l'assistant demande d'entrer votre nom, et votre adresse de courriel. Dans le cas de la figure 4.30, l'usager s'appelle dms, et son adresse de courriel est dms@DMS.UMontreal.CA. Entrer les informations et cliquez sur le bouton intitulé Next.

Figure 4.30: L'assistant de mozilla, étape 2.
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Troisièment, l'étape critique, l'assitant demande les informations concernant le réseau au DMS. Veuillez S.V.P, sélectionner IMAP, et écrire mailhost.DMS.UMontreal.CA comme serveur Incoming et smtp.DMS.UMontreal.CA comme serveur Outcoming. La figure 4.31 illustre la troisième étape. Ceci fait, on clique sur le bouton intitulé Next.

Figure 4.31: L'assistant de mozilla, étape 3.
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Voilà, l'assistant se termine en vous affichant l'historique de son travail. Si vous vous êtes trompé, il est encore temps de revenir sur vos pas à l'aide du bouton intitulé Back. Sinon, on clique sur le bouton intitulé Finish. La figure 4.32 affiche l'historique de l'exemple précédent.

Figure 4.32: L'assistant de mozilla, étape 4.
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Avant de continuer, il reste deux dernières choses à configurer. Premièrement, par défault, le logiciel de messagerie de Mozilla n'efface pas les courriels que vous demander à effacer (Bizarre n'est-ce pas????). Deuxièmement, depuis le 11 septembre 2006, nous rendons disponibles aux usagers uniquement les protocols pops et imaps (remarquez le "s" à la fin) pour configurer les logiciels de messagerie. Contrairement à pop et à imap, pops et imaps intègrent le protocol ssl pour encrypter les communications entre les clients et le serveur.

N.B. Sans entrer dans les détails techniques, le protocol ssl exige un certificat reconnu mondialement. Or ce genre de certificat est payant. Pour des raisons financiers, nous avons créé un certificat non reconnu. Ainsi, chaque logiciel que vous allez configurer vous alarmera que le certificat est non reconnu. Ignorez tout simplement cet avertissement. Sachez que ceci ne réduit en aucun cas le côté sécuritaire. La figure 4.33 illustre l'avertissement.

Figure 4.33: Certificat SSL affiché par Mozilla
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\epsfig{figure=images/mozillacertificat.ps,width=\fenetremozillacert}
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Cliquez sur le menu Edit, et ensuite sélectionnez Mails & Newsgroups settings comme l'indique la figure 4.34.

Figure 4.34: Configuration de Mozilla, étape 1.
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Sélectionner l'option Servers settings à la gauche dans l'arborescence, et veuillez cocher les options Use secure connection (SSL) et Clean up ("Expunge") Inbox on Exit. Ensuite cliquez sur le bouton intitulé OK (figure 4.35).

Figure 4.35: Configuration de Mozilla, étape 2.
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Voilà, le logiciel de messagerie de Mozilla est bien configuré. Son utilisation est intuitif et trivial. Par exemple, il est muni d'une série d'icônes qui permettent, de Compose/Composer des messages, Reply/Répondre au message sélectionné, Forward/Transférer le message sélectionné, et Delete/Supprimer le message sélectionné (figure 4.36).

Figure 4.36: L'interface graphique de la composante courriel de Mozilla.
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\epsfig{figure=images/mozillaMail.ps,width=\fenetremozilla}
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Via le terminal.

Il est possible de consulter son courriel via une application non graphique gérée par le terminal. pine, elm, mail, sont des exemples de telles applications. La présente section explique le fonctionnement général de pine. Comme ce dernier n'est pas une application graphique, il fonctionne à l'aide des touches du clavier. Si vous voyez qu'une action est représenté par « $ \wedge$ c », ceci vous indique que la touche CRTL doit être tenue enfoncée pendant qu'on appuie sur la touche « c » du clavier.

Pour utiliser pine, il suffit d'écrire la commande pine dans le terminal. La page d'accueil de pine est représentée par la figure 4.37. Ce qui est intéressant de pine, c'est qu'aucune configuration n'est nécessaire.

Figure 4.37: La page d'accueil de pine.
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\epsfig{figure=images/pine1.ps,width=\fenetrepine}
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De la page d'accueil, on remarque que:

Si on pèse sur la touche « c » du clavier pour composer un nouveau message, ceci nous amène à la page de composition. La figure 4.38 illustre cette page.

Figure 4.38: La page de composition de pine.
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\epsfig{figure=images/pine2.ps,width=\fenetrepine}
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Utilisez les régions « to : » et « cc : » pour écrire les adresses courriels des destinataires séparées par le caractère « , ». La région « attchmnt » sert à joindre des fichiers au message. Une fois que le sujet du message est établie (région « Subject »), on écrit son message dans la région sous le délimiteur

« --- Message Text --- »

On remarque que:

N.B. Si jamais vous êtes perdu dans pine, utilisez l'option « $ \wedge$ c » ou bien l'option « m » pour revenir à la page d'accueil de pine.

De la page d'accueil de pine, si on pèse sur la touche « i », ceci nous amène à la page de gestion de nos messages (figure 4.39).

Figure 4.39: La page de gestion des messages de pine.
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Utilisez les flèches du clavier pour naviguer d'un message à l'autre.

On remarque que:

Si vous utilisez la commande « r », ceci vous amène à la page de composition (figure 4.38), dont le champ « to : » indique la personne qui vous a envoyé ce message, et dont « corps » contient son message.

Idem pour la commande « f », mais à l'exception que personne n'est inscrite au champ « to : ».

Si vous utilisez la commande « <retour> », ceci vous amène à la page de consultation du message (figure 4.40)

Figure 4.40: La page de consultation de pine.
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\epsfig{figure=images/pine4.ps,width=\fenetrepine}
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On y retrouve la personne qui nous a envoyé le message « from : », la personne destinée « to : », le sujet « Subject : », et le corps du message.

On remarque que:

Voilà, vous êtes en mesure d'utiliser pine.


Communication intra-ordinateurs à partir d'un terminal.

Nous avons introduit qu'il était possible de se connecter d'un poste d'un laboratoire à un autre poste d'un autre laboratoire via la commande ssh. Sachez que ceci ne tient pas du miracle, mais est un atout précieux de Linux. Ainsi, il est possible de communiquer et de travailler simultanément avec les autres ordinateurs du département. Cette section vous indique les étapes à suivre. Dans la plupart des situations, l'usager doit s'assurer de connaître le nom de l'ordinateur auquel il est connecté physiquement et le nom de l'ordinateur auquel il veut communiquer.

Communiquer à l'aide de la commande ssh.

Pour communiquer avec un autre ordinateur, il suffit d'utiliser la commande ssh ayant un seul paramètre, soit le nom de l'ordinateur à lequel il veut se connecter.

Par exemple, supposons qu'un usager est connecté physiquement sur l'ordinateur nommé loup et qu'il désire se connecter sur l'ordinateur nommé tigre, alors l'usager doit écrire dans un terminal la commande suivante:

loup% ssh tigre [RETURN]

Voilà, toutes les prochaines commandes seront exécutées en utilisant les ressources de tigre et non de loup. Comment savoir me diriez-vous? vérifiez l'incitatif. Suite à la commande ssh, l'incitatif a passé de loup% à tigre%.


Avantage des intra-communications.

Reprenons l'exemple précédent. Supposons que l'usager doit exécuter à deux reprises un calcul intense de 20 minutes. Il sait que l'exécution d'un seul calcul utiliserait toutes les ressources informatiques de l'ordinateur auquel il est connecté. De ceci, il est trivial de déduire:

Ainsi, un avantage des inter-communications est d'utiliser un autre ordinateur pour lancer plusieurs calculs simultanément. Toujours de l'exemple précédent, si le calcul s'intitule magma4.1, l'utilisateur n'a qu'à taper les commandes suivantes dans un terminal.

loup% magma & [RETURN]

loup% ssh tigre [RETURN]

tigre% magma & [RETURN]

Cette série de commande lance magma sur loup et sur tigre. En 20 minutes, il aura les résultats des deux calculs. Avantageux n'est-ce pas!!!

Comme les ressources informatique sont limitées au DMS, chaque individu est limité à 2 calculs intenses sur l'ensemble des stations de travail au DMS. Le seul problème, comment connaître les stations libres? Comment puis-je savoir si l'ordinateur auquel je veux me connecter est libre? La prochaine sous-section répond à cette série de questions.

N.B. Si vous voulez lancer plus de 3 calculs intenses sur le réseau, demandez l'accord de votre coadministrateur.

Où puis-je me connecter?

Il est très facile de connaître un ordinateur libre pour lancer un calcul intense. Un script maison s'occupe de cette tâche. Il suffit d'écrire dans un terminal la commande simulation. Voici un exemple:

loup% simulation [RETURN]

Nous vous rappelons que les ressources informatiques du laboratoire doivent rester disponibles et performantes pour tous. Par respect pour les autres usagers, nous vous demandons donc de ne pas monopoliser les stations en lançant un grand nombre de simulations simultanées. Si vous avez des besoins plus importants, veuillez consulter votre coadministrateur. Veuillez noter aussi que cette commande étudie le taux d'occupation des stations à l'instant où vous l'executez et elle ne reserve en aucun cas un poste. Vous devez donc utiliser ce script juste avant de lancer votre simulation.

.................

La station disponible est : venus

Comment se déconnecter suite à un ssh?

Dans le terminal tapez la commande "logout", ou faites CRTL-D, le raccourci associé à cette commande. Par exemple:

loup% ssh tigre [RETURN]

tigre% logout [RETURN]

loup%

Conclusion.

En guise de conclusion, nous insisterons sur un seul point qui a été souligné dans l'introduction: il est important de noter que ce petit guide n'a pas pour but la présentation de
toutes les commandes Linux, et encore moins d'en exposer la pleine puissance. Vous avez maintenant suffisamment d'outils à votre disposition pour vous débrouiller adéquatement sur le réseau du DMS et même approfondir vos connaissance de Linux: il y a une quantité impressionnante d'informations contenues sur les différents serveurs du DMS. Cette information est accessible à l'aide de la commande man.

Enfin, si vous avez des questions ou des commentaires à formuler, n'hésitez surtout pas à vous adresser à vos coadministrateurs.



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Francis Forget 2006-08-29